Proposition contenu : Retour d'expérience sur l'incertitude de mesure en imagerie médicale #79
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Retour d'expérience sur l'incertitude de mesure en imagerie médicale (médecine nucléaire en particulier) :
"Quelle que soit la technique d'imagerie médicale, une interprétation seulement qualitative des images ne suffit plus. Cette évolution naturelle vers une imagerie quantitative devient évidente lorsqu’il s’agit d’évaluer l’efficacité d’un traitement, qui entre donc dans le cadre de la métrologie et de l’utilisation de statistiques.
Par exemple, dans le domaine de la cancérologie et de la médecine nucléaire en particulier, la tomographie à émission de positon (TEP) réalisée après injection d’un analogue du glucose (18FDG) joue quotidiennement un rôle très important. Le médecin nucléaire doit s'appliquer tout autant à décrire qualitativement des fixations pathologiques du traceur sur des acquisitions corps entier, qu'à la mesure de paramètres qui les caractérisent quantitativement, tels que l’intensité de fixation ou le volume de fixation significative. Evaluer une réponse thérapeutique va donc se faire par comparaison avec un examen de référence pré-thérapeutique. La comparaison entre les résultats des deux TEPs fera intervenir l’incertitude de mesure du paramètre considéré. Malheureusement, nous constatons que cette notion « d’incertitude de mesure » n’est pas bien maitrisée par les médecins qui font les compte-rendus de ces examens (ni par ceux qui les lisent). D’une part, le terme « incertitude » est souvent mal vécu par la communauté et, plus gravement, des connaissances de base en métrologie font défaut. Juste pour préciser notre exemple, examiner le rapport entre l’intensité de fixation d’une lésion par rapport à celle d’un organe sain dit de référence, plutôt que d’examiner la première mesure seule, est considéré comme un moyen de diminuer obligatoirement cette incertitude de mesure.
L’utilisation abusive de valeurs dites « cutoffs », pour déterminer qui on traite et qui on ne traite pas, est un autre exemple que je ne présente pas dans ce court résumé. "
p/o Eric Laffon, CHU Bordeaux
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