GNU General Public License v3.0 licensed. Source available on github.com/zifeo/EPFL.
Fall 2014: Psychologie Cognitive
[TOC]
- cognition : partie de tous les domaines de l'expérience humaine
- psychologie cognitive : étude empirique des processus de traitement de l'information qui interviennent dans les conduites humaines et animales
- exploration de la perception de l'environnement, des attentions et des interactions
- analyse du processus du stockage de l'information, de modification et d'inteprêtation
- expériences primordiales vs concepts théorique
- un livre n'est pas un résultat final : les principes de la psychologie cognitive ne cesse d'évoluer
- cognition se situe dans le cervaux
- système nerveux : transmission des informations (sentir, toucher, etc.) via les nerfs, moelle épinière jusqu'au cerveau
- receptor level (nerfs)
- circuit level (moelle épinière, thalamus)
- perceptual level (cortex moteur)
- sens jouent un rôle très important : par exemple, la vue (yeux jusqu'au cortex visuel)
- forme de cogniton : perception, attention, apprentissage, mémoire, langage, images mentales, formation de concepts, pensée/raisonnement, émotion
- premiers psychologues cognitivistes
- Franciscus Donders (1868) : expériences sur le temps de réaction
- Hermann von Helmholtz (1850) : inférences inconscientes
- Ebbinghaus (1885) : mémoire et courbe de rétention de syllabes sans sens
- perte d'influence de la discipline
- comportementalisme de Skinner (1900) : tout est issu d'apprentissage (pas d'intérêt à étudier les événements mentaux scientifiquement)
- approches courantes modernes : neuropsychologie, psychiatrie, etc. appuyer sur des outils de mesures scientifiques (EEG, scanner)
- définition : ensemble des mécanismes par lesquels on reconnait, organise et donne du sens aux sensations reçue des stimuli de l'environnement
- ce qui est vu n'est pas simplement ce qui percut sur la rétine
- concepts de base
- percept mental
- duplicité du système visuel : voie ventrale (forme, couleur), voie dosale (mouvement profondeur)
- stimuli de l'orientation
- top-down + bottum-up = perception : attentes et savoir existant + informations entrantes = perception
- feature integration theory : lors d'un stimuli, les objects et données sont analysés en paralèlle (couleur, forme)
- conjonctions illusoires : certains aspects ne sont pas traités comme des objets isolés mais selon des caractéristiques
- théorie de la reconnassance par composantes
- développement de l'enfant : changements de la reconnaissance visuelle des objets entre 18 et 24 mois (reconnaitre un appris vs induire des appris)
- problème de complexité : on préfére étudier les tendances dans le traitement des informations plutôt qu'un système particulier
- biais perceptifs/constances perceptives : capacité de percevoir les objets comme stables et invariables (éclairage, angle et distance des objets fixes changent en fonction des déplacements mais ce ne sont pas de modifications des objects eux-mêmes)
- constance de taille : objet qui change de taille semble garder sa taille fixe
- constance de forme : on voit uniquement des projections 2D, lors de déplacement de façon ridige, on percoit les formes 3D rigides sous-jacentes
- constance de couleur
- perception de la profondeur : distance avec l'objet et distance entre deux objets grâce aux indicides binoculaires, muscles oculaires (convergence) et indices monculaires (ombres, ligne de perspective, parallaxe)
- perception des formes (gestaltisme) : assimiliation, recherche de cohérence et de stabilité (symmétrie, similarité, continuité)
- percept mental
- illusions
- mur du café : des lignes non droite apparaissent car le contrast clair/foncé alterné crée des petites asymmétrie faisant office de décalage pour les cases et induit donc une impression de pente
- canard-lapin : basé sur l'expérience précontextuelle (Pâque vs autonomne), approche top-down
- Thatcher : difficle de reconnaitre lequel des deux portraits à l'envers possède également les yeux et la bouche inversée tant que les portraits sont à l'envers
- perception sans conscience
- agnosie : incapacité de reconnaitre certains stimuli en l'absence de déficits sensoriels (perçu mais pas traité)
- vision aveugle : perception inconsciente (assimiler à des reflexes)
- message subliminaux : perception en dessous du seuil de conscience et de contrôle (receptif à la publicité de Ice Tea si soif ?)
- synesthésie : association de plusieurs sens (lettre de l'alphabet colorée ?)
- hallucinations : expérience subjective de sensations perceptuelles en l'absence de stimuli
- pionniers : Richaed Gregory, Kosslyn & Osherson, Treisman, Biederman, Pereira & Smith, Wade & Tavris, Weiskrantz, Pegna, Karremans, Thompson
- définition : focalisation et concentration de la conscience
- attention sélective
- focalisation unique
- pas possible de traiter un nombre infini de stimuli (perception > attention)
- système cognitif est structuré en plusieurs étapes (système de filtrage)
- canaux en parallèle
- canal unique et limité
- recyclage des informations en attente
- ou par un système atténuation ?
- expérience de l'écoute dichotomique : lettres et chiffres énoncés au même moment
- cocktail party phenomen : filtrage sur la conversation mais attention détourné lorsqu'on prononce notre nom
- attention divisée
- focalisation spécifique à une partie
- expérience de lecture de nom de couleur dans une autre couleur
- taches multiples en voiture : radio vs téléphone (plus de distraction)
- taches multiples : difficile d'apprendre en écoutant un podcast et en faisant son jogging
- attention visuelle
- vision très importante : mouvements des yeux sont une fenêtre sur l'esprit
- regard vers l'endroit où l'on se projette
- durée de fixation a également son importance
- yeux effectuement plus de scaccades que le coeur de battement
- image corporelle : annorexique passe plus de temps à regarder ses parties moches que ses belles parties (l'inverse chez les autres) alors que normalement le temps est équivalent sur nos propres parties (et on passe plus de temps à regarder les défauts chez les autres)
- expérience avec un eye tracker
- questions et chemin occulaire
- autisme : chemin "original"
- paradigme de Posner : fixer un point au milieu de deux carrés, un indice attire l'attention sur l'un d'entre-eux, puis le participant doit indiquer le plus rapidement dans quel carré un objet est apparu (l'attention est plus rapide que la vue et l'indice fait perdre du temps s'il est mauvais)
- orientation & sélection
- attention exogène : stimulus extérieur, difficle à inhiber, réseau neuronal postérieur
- attention endogène : intention du sujet, plus difficle, réseau neuronal antérieur
- attention, mouvements oculaires & magie
- processus sociaux, de contrôle oculomoteur, de perception, d'attention
- disparition de la balle au 3ème faux lancé : 63% participants piègés
- étude des psychopathologies
- perception des illusions mouvantes n'est pas bottom-up
- indices sociaux (direction de la tête) détérminent la perception des illusions
- autistes présentent les mêmes comportements mais avec des comportements oculomoteurs ralentis
- pionniers : Donald Broadbent, Cherry, Treisman, Schneider & Shiffrin, Strayer & Johnston, Posner
- modèle modulaire
- mémoire sensitive (comme des traces lumineuses) : contient toutes les informations entraites en secondes
- mémoire à court terme : contient 5-7 items durant 15-30 secondes
- mémoire à long terme : contient de grandes quantités d'informations sur des années
- processus de contrôle : répétition, stratégie pour rendre le stimulus plus mémorable
- mémoire à court terme MCT
- de quoi on se rappelle ? on entend 3 letttres et un nombre, puis on doit compter de 4 en 4 jusqu'à entendre "rappel" et rappeler les 4 éléments du début (3-20 secondes après)
- chunking : retenir des triplets plutôt que des entités individuelles, ou créer une phrase
- master echec : les masters retiennent beaucoup les positions possibles, alors que si les positions sont randoms ils les retiennent comme Monsieur et Madame tout le monde
- forme de codage de l'information
- codage auditif : erreurs dans le rappel de lettres montrées visuellement basées sur le son plutôt que sur la forme
- codage sémantique : par groupe de sujets
- test des deux images originales
- mémoire de travail MDT
- certaines hypothèses attestent un modèle, d'autre pas : nécessite des adaptations de théories existantes
- système de traitemetn de l'information STI : modèle alternatif
- working memory : système à capacités limitées pour un stockage temporaire et la manipulation d'infos pour des tâches complexes telles que la compréhension, l'apprentissage et le raisonnement
- centre exécutif : coordination et effectue la majorité du travail (attention est commutée)
- boucle phonologique : effet de similarité (lac, sac) et effet de longueur du mot (sac, tables)
- sketchpath visuospatial : deux tâches concurrentes deviennent plus simples quand l'un d'elle est visuelle et l'autre verbale
- episodic buffer (extension) :
- pionniers : Atkinson & Shiffrin, Stierling, Keppel & Underwood, Peterson & Peterson, Chase & Simon, Conrad, Wickens, Baddeley & Hitch, Goldstein
- concepts de base
- perte de la capacité à créer de nouveaux souvenirs
- vivre sans mémoire
- retenir une liste de mots (30 secondes entre la lecture et le rappel)
- effet de position dans la série : plus facile si début
- effet de primauté : matériel transféré de MCT à MLT
- effet de récence : matériel toujours dans MCT, plus facile à la fin
- neuropsychologie
- aire de Broca : déficit MLT
- aire de Wernicke : déficit MDT
- lobe pariétal - occipital : déficit MDT
- hippocampe : ablation pour cesser les crises d'épilepsie, déficit MLT
- types de mémoires à long terme MLT
- explicit / declarative
- semantic : faits (connaissances sur le monde)
- episodic : événement (11 septembre)
- preuves ? patient sans mémoire épisodique après accident (lésions hyppocampe), patient avec oubli de l'utilisation des objets suite encéphalite (inflammation)
- implicit / nondeclarative
- priming : reconnaitre un certain nom grâce aux lettres proposées et une image donnée, préférence pour les objets plaisants (vus dans les publicités) vs non plaisants (principe de Pollyana)
- procedural : lacer ses chaussures
- emotional
- explicit / declarative
- encodage et stockage de l'info dans la mémoire à long terme
- encodage
- maintenance et répétion élaborée
- association et connections : la complexité améliore l'encodage
- organisations : catégories
- visualisation : paires de mots
- stockage
- règle synaptique de Hebb : élimination des synapses non stablisées
- dommages retrograde au cerveau : interférence avec le passé
- dommages anterograde au cerveau: interférence présent et futur
- encodage
- rappel de l'info dans la mémoire à long terme
- indices de rappel : revenir au point de départ, se faire une note mentale qu'une situation doit déclencher un souvenir
- rappel libre sans indice
- rappel dépend de la condition : apprentissage et rappel fonction mieux dans le même environnement (sous l'eau vs sur terre, sad vs happy)
- étudier : élaborer et générer, organiser, associer et auto-référencer, faire des pauses, conditions d'apprentissage et de rappel correspondant
- pionniers : Glanzer & Cunitz, Shallice & Warrington, Brenda Milner, Tulving, Craik & Lockhart, Hebb, Mantyla, Goddon & Baddeley, Eich & Metcalfe, Goldstein
- mémoire prospective PM (prospective memory)
- quanitité raisonnable : décision de planification de ce qui peut-être fait, le faire et ne pas se laisser submerger par des informations sans importance
- indices mnésiques : utilisation d'indices familiers pour mieux se souvenir
- tâches basées sur les événements
- tâches basées sur le temps : médicament à la même heure chaque jour
- cannabis : participant played roles of assistant (planning, prioritization, selection, creative thinking, adaptive thinking, action-based PM, event-based PM, time-based PM)
- mémoire autobiographique : souvenir sémantique appartenant au passé d'une personne
- détail se dégrade au fûr et à mesure du temps qui passe
- perspective de l'observateur (vue de soi-même, ancien) vs perspective du champ (récent)
- composante spatiale, émotionnelle (flashback)) et sensorielle
- lésion hippocampique bilatérale (amnésie subséquente) : imagerie des événements afectée
- au final, de quoi se souvient-on réellement ? les premières fois ? ce qui émerge ? ce qui a du sens ?
- reminiscence bump : tendance des vieilles personnes à se souvenir de leur adolescence (dû à l'évolution de la mémoire autobiographique durant la vie et aux scripts de vie culturels)
- souvenir flash : moment important (votation du 9 février) qui disparaissent progressivement
- souvenir émotionnel : rappel plus fréquent comparé à des événements contrôlés
- construction de la mémoire
- monitioring de sources et erreurs : déterminer les personnes célébres et anonymes parmi des photos lambda (false fame)
- inférences pragmatiques (dépend du contexte) : le chien aboie, il y a qqun (par exemple)
- schémas et scripts : ce à quoi on s'attend
- faux souvenirs
- paralysie du sommeil peut entrainer des faux souvenirs (aliens ?)
- effet de désinformation : suggestibilité (montrer un accident de voiture avec un titre, en fonction de la gravité du titre l'événement est relaté différemment)
- création de faux-souvenir basé sur un fait qui pourrait être réel : vous aviez 6 ans et vous aviez renversé une table en tirant sur la nappe)
- souvenir retrouvé vrai : personnes retrouvant des souvenir d'abus dans l'enfance (techniques thérapeutiques de suggestion) montrent une tendance significative à créer des faux souvenirs comparé à des participants contrôlés en laboratoire
- témoins oculaires
- confiance et témoignage oculaire corrèlent 0.29/1
- erreurs peuvent être imputables à la personne
- erreurs peuvent être imputables à l'événement
- parmi 5 personnes retrouvez-moi le tireur : majorité des personnes choisi quelqu'un
- focus oculaire pour un tireur : davantage sur l'arme que la personne (donc peu fiable)
- erreurs associées à la familiarité
- importance du temps de réaction : aucun, pas d'effet
- sexe du témoins
- mémoire spatiale : hommes > femmes
- mémoire épisodique, détails personnels, information verbale : femmes > hommes
- importance d'être critique face à un témoin et rechercher les incohérences (possiblité de faire remarquer aux témoins que leur souvenir peut être faux)
- pionniers : Baddeley, Einstein & McDaniel, Wood, Jansari-Agnew-Akesson-Murphy, Goldstein, Hassabis, Schrauf & Rubin, Solomon-Verniaminovich-Shereshevsky, Loftus, Geraerts, Ross
- définition de l'émotion
- composantes de l'émotion
- sentiment subjectif (expérience conscient)
- réponses périphériques (respiration, fréquence cardiaque)
- réactions motrices (expression faciale, vocale, gestuelle)
- tendence à l'action (motivation, préparation action)
- évaluation cognitive (différents niveaux de traitement)
- fonctions de l'émotion
- adaptation évolutionaire : comportement adaptatif dans l'interaction avec l'environnement physique (fonction promaire) et régulation des interactions sociales est un avantages social (fonction secondaire)
- facilatateur de l'action flexible et non reflexive
- déclencheur de l'émotion
- événement pertinent en regard des objectifs de l'individu (lien causal avec l'événement et évaluation subjective de pertinence)
- situation objetive ne suffit pas pour prédire l'émotion : chien tout seul dans la rue (peur ou soulagement ?)
- pertinence est fonction des buts de l'individu à un moment donné
- différentiation des émotions
- modèles des émotions de base
- 6 émotions de base : dégoût, colère, suprise, joie, peur, tristesse
- roles des émotions de base : fonctions évolutionnaires, conditions spéficique d'émergence, patterns autonomes spécifiques, patterns expressifs spécifiques, patterns neuronaux spécifiques
- émotion non-fondamentales sont un mélange d'émotions de base
- interpretation varie en fonction des pays
- modèle dimensionnels
- théorie bi-dimensionnelle : émotions représentées autour d'un cercle avec deux axes valences (plaisir/déplaisir) et activation (faible/forte)
- structure circumplex : structure cognitive universelle sous-tendant l'experience affective
- modèle d'évaluation cognitif
- pas de nombre limité de catégories d'émotions ou de dimensions
- vise à expliquer le mécanisme de déclenchement et différentiation d'émotion
- déclencheur : évaluation subjective sur plusieurs critères ou objectifs évaluatifs
- évaluation : pertience, implication, maitrise et signification normative
- situation de stress et commentaires : réponses émotionnelles après avoir consulter un résultat (par exemple)
- dépression : biais cognitif-attentionnel dans le traitement d'information négative
- processus affectifs : influencé par la cognition et influence la cognition
- pionniers : Ekman & Friesen, Russell, Scherer, Leventhal & Scherer, Siemer-Mauss-Gross
- langage universel et humain
- créatif, intemporel, abstrait, renouvellement continu, basé sur une hiérarchie et des règles
- universalité : langage des signes (sourds), acquisition non consciente (grammaire), développement du langage indépendant de la culture, langages uniques mais similaires
- enfant sauvage (Victor) : abandonné mais récupéré et s'assimile légérement son retard
- règles du langage innées : enfants font des erreurs qu'ils ne peuvent pas avoir apprises, certaines habiletés innées ne sont pas explicables par les processus d'apprentissage, ainsi il existe des stuctures linguistiques communes à toutes les langues inhérente à l'esprit humain
- compréhension du langage
- lexqiue de 50'000 pour un adulte
- unités minimales langagières : phonèmes (tête : /t/ /ä/ /t/) et morphèmes (basé sur le sens par exemple chanteurs : chant, eur, s)
- segmentation du discours
- cinq#amies vs saint#Camille
- uniquement dans les langues connues
- basé sur les variations : stress, accent, vitesse de parole, contexte
- perception du langage
- effet de superiorité des mots
- effet de restauration phonémique (top-down)
- plus d'information au début du mot
- reading vs skimming (speed reading) : 1 arrêt visuel par mot vs arrêt sur long mots (début ou fin de phrase) +/- tous les 3 mots
- mot à haute fréquence, court et 1 seul signification plus facile à identifier
- McGurk effect (top-down) : image change l'interprêtation du son (ba, da, pa)
- ambiguité de l'analyse sémantique et syntaxique : l'espion a vu l'homme avec les jumelles
- parsing (analyseur) détermine le sens et la manière dont les mots sont regroupés basé sur les connaissances et la syntax
- late closure / Garden path model : sémantique utilisée après la syntaxe utilisant le best guess basé sur ce qu'on sait du mot et de sa signification dans cette situation
- phrases rarement seules : contexte sur lequel s'appuyer
- inférences
- anaphorique : Il y a beaucoup d'endroits où attendre l'eau, j'amène les enfants et nous allons pécher, et bien sûr après nous les grillons
- instrumentale : Tell a tiré sur la pomme
- causale : J'ai pris une apririne, ma migraine est partie
- contenu des phrases est plus important que les mots, le sens et la structure
- expérience : Mélanie regarde un bon film d'horreur, elle ouvre un paquet de chips et l'a attaqué directement, elle a regardé un vampire suivre une victime sans défense, elle n'a jamais vu ce film avant, la mère de Mélanie est apparue DEVANT/DERRIERE la TV, elle a dit a Mélanie de ne pas oublier de faire ses devoirs => est-ce que la victime a été suivie par un vampire ? temps de réponse ?
- production du langage
- situé près du cortex moteurs et des fonctions executives dans le lobe frontal
- aphasie de Broca : difficulté à formuler oralement ses idées (bien que très clair dans l'esprit), compréhension peu touchée
- aphasie de Wenicke : expression sans suite logique, débit et syntax non touché
- plan sémantique : permet de tenir une conversation avec les informations qu'on sait déjà et celles que l'on apprend
- amorçage syntaxique : extendre une déclaration d'une construction syntaxique particulier augmente les chances qu'une phrase sera produite avec la même construction
- pionniers : Chomsky, Skinner, Rayner, Horton & Rapp, Branigan
- agnosie visuelle : impossible de reconnaître certains objets et de les situer dans l'espace
- concepts et catégories
- capable de créer des concepts : prototypes, stéréotypes, groupements
- besoin d'un prototype (moyenne des membres d'une catégories), d'un exemplaire (un standard), d'un contexte : pinguin est moins prototypés comme étant un oiseau
- appartenance
- lister les éléments d'une catégorie
- détermination par le temps de réponse : un pingoin est-il un oiseau ?
- objets prototypiques nommés en premier
- priming : amorçage par un terme (par exemple vert)
- comparaison avec d'autres exemples
- organisation hierarchique et réseaux sémantiques
- théorie du neurone grand-mère : certains neurons spécialisés dans des tâches complexes (ndlr : reconnaître sa grand-mère)
- psychose : associations inhabituelles
- prosopagnosie : trouble de reconnaissance des visages
- imagerie visuelle
- imagerie mentale : expérience d'une impression sensorielle en l'absence de données sensorielles
- étude de la pensée : pensée sans images (impossible selon Aristote)
- behaviorisme rejette les images mentales comme non-prouvables
- apprentissage de paire de mots (concret vs abstrait) : bateau-journal vs apprentissage-morale
- perception et imagerie partage peut-être les mêmes mécanismes : mental scanning
- représentation spatial vs proportionnelle (sématique)
- idées sur l'embodiment
- embodiment : pensées, comportements, sentiments basé sur nos expériences sensorielles et sur nos positions corporelles
- reflexe : chien qui salive lorsqu'il y a la cloche pour le pâté
- neurones miroirs : plus facile d'apprendre avec un exemple
- pionniers : Elanor Rosch, Rosh & Mervis, Principe & Langlois, Spitzer, Pavio, Shepard & Metzler, Kosslyn, Pylyshyn, Wohlschläger & Wohlschläger, Farah, Gallese & Ruzoolatti
- concepts de base
- définition de problème : état de difficulté qui demande à être résolu
- problème bien défini vs problème mal défini
- pas uniquement humain : certains animaux peuvent en résoudre astucieusement
- problème intuitifs vs non intuitifs : algèbre vs problème ouvert
- résolution de problème comme restructuration
- Gestalt : representation du problème dans l'esprit, comment résoudre à travers la réorganisation/restructuration ?
- résolution à travers l'étude des obstacles
- analogies et résolution de problèmes
- information-processing : processus actif impliquant de la recherche en fonction d'un état initial et d'un état final
- problème de l'échequier mutilé : comment recouvrir à l'aide de dominos un échequier avec les noires de deux coins enlevés
- analogie de ce dernier problème avec celui du marriage : evident de penser à des situations / stratégies similiaires
- Duncker Radiation Problem : enlever une tumeur de l'estomac avec un laser sans abimer les tissus adjacents, le laser doit avoir une certaine intensité, mais s'il a une telle intensité il abimera les tissus
- résoudre par analogie : cartographier la problèmatique grâce au focus sur les caractéristique de surface et structurelles
- sélection de chaussettes parmi 3 paires identiques : les gens choissent celles plus à droites => production d'explication possibles mais fausses (car il n'y a pas de raisons apparentes)
- experts et non-experts
- novices
- biaisés par les caractéristiques de surface
- experts
- biaisés plus par les caractéristiques structurelles
- passent plus de temps à analyser (efficace dans un second temps)
- en dehors du domaine d'expertise, ils ne sont pas meilleurs que les novices
- novices
- créativité
- défintion
- capacité à pouvoir créer, d'amener à l'existence, d'investir de nouvelle forme
- classe spéciale de résolutions de s problèmes caractéristisés par la nouveauté
- n'importe quel processus de pensée par lequel des arrangements nouveaux sont formés et exprimés
- fluidité, flexibilité, orginialité et élaboration
- pensée convergente (trouver un mot qui constitue un lien associatif entre trois mots) vs divergente (donner les possiblités d'utilisation d'un objet)
- pensée créative : exploration à partir d'un amorçage
- créatif : être fou ou une pensée latérale ? => artistes ont tendances à avoir plus de pensées et d'expériences magiques que des avocats
- défintion
- pionners : Metcalfe & Wiebe, Maier, Duncker, Gick & Holyoak, Keane, Webster, Rodgers, Newell-Simon-Shaw, Guilford
- définition : processus d'arriver à des conclusions
- raisonnements déductifs (catégorique et conditonnel)
- basé sur les prémisses (principes généraux) : aboutit à des conclusions définies
- syllogisme : raisonnement logique à deux propositions (peut-être vrai mais pas valide)
- difficulté pour séparer validité formelle et vérité : erreurs de raisonnement
- mauvaise performance dans la population (4-10%)
- accepter / rejeter des arguments sur la base de la forme (diagram de Venn)
- peut être influencé par croyance morale ou autres
- raisonnement déductif conditionnel : si p alors q
- tâche séléctive sur 4 cartes (D, K, 7, 3) : si une carte a un D sur l'une de ses faces, alors elle a un 3 sur l'autre => retourner uniquement le D et le 7
- raisonnement inductif (heuristique)
- prémisses (proposition) basées sur l'observation d'au moins 1 exemple
- basé sur des preuves : aboutit à des conclusions probables
- facteurs contribuant à la force du raisonnement inductifs : représentativité (pool), nombre d'observation (essais), qualité de la preuve (scientifique)
- heuristique : basé sur les expériences passées
- corrélations illusoires : favorisation de stéréotypes
- tendance à réduire au minum le risque d'échec : choix de 10% de gagner au lieu de 90% de perdre
- tendance à rechercher la confirmation de ses idées : retenir seulement les preuves qui confirme le postulat de départ et dénigrer celles qui vont pas dans le bon sens)
- croyance : trier des conclusions hâtives, facilité à être tompé
- biais de raisonnement
- prise de décision : non rationnels, probilité, majorité a raison, personne célébre a raison